Expositions
Expositions collectives

- Oh ! Pluriel
14 janvier > 1er mars 2015
LA VÉNERIE – WATERMAEL-BOITSFORT

- Extra Small #3
8-9-10 décembre 2017
MAISON DES ARTS – SCHAERBEEK

- Hors Champs
8 février > 25 février 2018
CHAPELLE DE BOONDAEL – IXELLES - A l’occasion de cette exposition, Patrick Codenys, du groupe Front 242, a réalisé un environnement musical au profit de mes travaux.
Je l’en remercie encore.

- Hors Champs
20 avril > 29 avril 2018
MAISON DE L’IMAGE – JETTE

- we.art.xl
20-21-22 septembre 2019
FLAGEY – IXELLES

- Recto Verso
8 février > 22 février 2024
CHAPELLE DE BOONDAEL – IXELLES
Expositions individuelles

- 16 octobre > 14 novembre 2015
CLUB ACHILLE CHAVÉE
LA LOUVIÈRE

- 26 février > 24 avril 2016
LIBRAIRIE PÊLE-MÊLE
IXELLES

- 10 janvier > 28 janvier 2018
CENTRE ROPS
SAINT-JOSSE TEN NOODE

- 02-03 & 09-10 juin 2018
PARCOURS D’ARTISTES
MECAPRINT – SCHAERBEEK

- 4 décembre 2020 > 10 janvier 2021
LIBRAIRIE PÊLE-MÊLE
IXELLES
Editions

• « EN BREF » Périodique mensuel du Centre Culturel Félicien Rops, 2018.
Né à Charleroi en 1952, Pierre Carette étudie la peinture et la gravure à l’Académie des Beaux-arts de Bruxelles et à l’ENSAAV la Cambre. Il vient à la photographie comme on collecte des souvenirs, des évocations de voyages, des images dont on désire conserver une trace ailleurs que dans la mémoire.
Mais très rapidement, sa démarche s’enrichit d’une dimension résolument esthétique. Et plutôt que de s’attarder aux personnes ou à la nature, ses travaux se focalisent sur les sites industriels et les chantiers qu’il évoque à travers des images à la fois réalistes et abstraites.
C’est à ce point de convergence entre évocation d’une réalité et création abstraite que se situe la spécificité du travail photographique de Pierre Carette. Et le passage du numérique à l’argentique lui a permis de pousser beaucoup plus loin le développement de ce processus créatif tout en traduisant mieux sa sensibilité d’artiste. Même si un certain éclectisme préside au choix des thèmes et à leur traitement, les nombreux tirages visent clairement l’abstraction, avec une arrière-pensée picturale, le sujet s’imposant d’emblée dans l’image saisie par l’artiste. Durant le développement, les images peuvent être modifiées, rééquilibrées, dans un jeu de réserves et de caches, dans l’intensité des gris et des noirs …
Il en résulte des séries de photographies aux cadrages soignés, à la composition volontiers géométrique voire minérale, aux contrastes subtils et profonds. Des images d’une apparente simplicité, pures et de plus en plus tentées par l’évocation matière, des images dont l’abstraction n’occulte jamais tout à fait le sujet d’origine.
Didier PATERNOSTER ( Lic. H.A.A. )
• 18e Prix national Photographie Ouverte, 2021 Musée de la photographie à Charleroi


Catalogue pp. 16 à 19. Images : 2018.08.30 – 029/12 ; 2018.06.06 – 021/13 ; 2019.07.30 – 038/22 ; 2019.10.26 – 038/34 ; 2019.10.26 – 039/15 ; 2018.06.26 – 021/27.
Mes images sont fondées sur une contradiction dont l’aspect principal est l’abstraction, et dont la dimension physique est le réalisme. Un lieu – sans doute y en a-t-il d’autres – à travers lequel cette contradiction peut s’exercer sans jamais se résoudre : la photographie argentique noir et blanc. Voilà où m’a conduit la pratique.
Partir de la réalité, richesse sans égale, y privilégier la part façonnée par l’activité productrice – ce qui est aussi un choix idéologique – pour la contraindre à nourrir une création la détournant tant que faire se peut, sans compromis. Une relation dialectique qui veut que, dans l’ensemble, aucune des parties ne s’impose. Si l’abstraction triomphe pleinement, elle finit par se saturer d’elle-même. Pareillement, la réalité s’enlise dans son miroir, même chargé de sens.
Dans chacun de mes travaux, je suis au service exclusif de l’abstraction. C’est mon parti-pris artistique. J’agis une première fois, lors d’une prise de vue dans la réalité, en sélectionnant un plan construit, assise et basculement, contraste, rythme, matière, en devinant leur possible développement. Sur ce plan-là, l’expérience m’affermit. J’agis une seconde fois dans la chambre noire en précisant le cadre, en valorisant les éléments plastiques et déstructurant l’information. Là, je ne gagne pas à tous les coups, la réalité a de solides réserves. C’est la règle fertile de la démarche, c’est sa qualité qui permet la continuité.
J’avance sur le chemin conflictuel du « réalisme abstrait ».
• 19e Prix national Photographie Ouverte, 2024 Musée de la photographie à Charleroi

